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La danse contemporaine par les bleus

Invité par @AliceKinh pour assister aux répétitions de son nouveau spectacle, j’ai pu réaliser quelques clichés ainsi qu’une vidéo, mais le débriefing m’a donné une idée. Que ressent quelqu’un de non-initié à la danse face à ce genre de chorégraphie ?

La danse pour les non danseurs

Rendez-vous à l’école de danse pour les répétitions. Je m’aventure dans ce milieu inconnu, mais très intriguant. Le lieu semble idéal pour travailler.

Ce qui est assez touchant, c’est le côté « famille ». En effet, des danseurs, déjà présent, arrêtent de travailler et se joignent à nous pour regarder la chorégraphie proposée. Mais la question qui me trotte dans la tête : N’ayant les mêmes connaissances techniques, avons-nous cependant la même vision ?

Un spectacle, plusieurs visions

Les protagonistes entrent en scène, dévoilent leur histoire avec de l’émotion et du mouvement. Fin de la répétition. L’avis des autres est important pour nos danseurs. Leur représentation est encore au phase de construction, les avis extérieurs sont par conséquent une source non négligeable permettant d’effectuer quelques ajustements. Ainsi nous échangeons nos visions et nos ressentis. Cependant les danseurs ont leur langage mais aussi leur propre interprétation d’un spectacle. Ils parlent de déplacements, d’émotion, de tempo… Mais tout cela m’est un peu étranger.

Raconter une histoire pour chacun

Pour moi, l’histoire qui me vient à l’esprit est totalement différente. L’aventure de deux personnes étrangères travaillant sur le même lieu. Ensuite, la découverte de l’autre, une séduction, puis la peur d’être deux jusqu’à la possibilité d’une relation plus « durable ».

Le jeu d’émotions et les changements de rythme nous permettent d’imaginer différents scénarios, mais ce qui est important c’est que chacun avec son bagage est capable de raconter sa propre version de la performance.

Par Jean-Marc MALECOT

Spécialisé dans le développement d’applications pour les PME, j’accompagne les entreprises dans la mise en place et l’optimisation de leur flux de production.

5 réponses sur « La danse contemporaine par les bleus »

@Iazone !

Superbe cet article, tes retours, tes impressions et TA DEMARCHE ! J’apprécie énormément. J’espère que cette page sera lue par différentes personnes.
Merci encore d’avoir pris le temps pour nous.
Bravo pour les photos, elles sont très sensibles, touchantes et révèle une belle intimité.
MERCI !
Alice

« Ce qui est assez touchant, c’est le côté « famille » » dites-vous, sûrement…mais si celle-ci s’inscrit dans le partage, la découverte de l’autre, le franchissement des langages alors tous les interdits pourraient être levés.
« Mais tout cela m’est un peu étranger », peut-être mais au contraire est-ce que l’expression par le corps, du corps n’est ou ne pourrait pas être accessible à toutes et tous quelque soit le lieu, l’espace et le temps.
Dites à cette « famille » d’ouvrir et d’abaisser ses propres frontières pour que « l’étrange, l’étranger de la chose » soit impossible à tous, pour que « danser » soit souffle de vie. Merci.

Merci à vous d’avoir répondu à l’article.

Je rebondis sur cette question « d’abaisser ses propres frontières ».

Il est à chaque artiste de se positionner et de faire des choix.

Pour cette création des bleus, le travail en studio se fait et se fera avec des regards des « personnes qui ne sont pas de cette famille ».

Notre travail se construit en corrélation avec un public « non-averti ».
Comment ? Dans un premier temps nous avons choisi le bleu de travail qui parle à une personne lambda, à travers son histoire et utilisation. Dans un second temps, nous choisissons notre terrain d’évolution non pas dans des salles de spectacles, mais à l’extérieur, notamment dans les rues d’Angers, à différents moments de la journée et de la semaine. Troisième et dernier temps, ce duo va dépasser physiquement et géographiquement les frontières en allant à la rencontre d’autres regards en Amérique Latine afin de continuer le partage, la découverte de l’autre et la disparition des frontières des langages.
Je vous invite à suivre notre avancée et parcours !

Moi, ce que j’ai aimé dans l’article, c’est « l’histoire » que nous raconte le photographe après avoir vu le duo.
C’est ça qui est FANTASTIQUE: l’appropriation par chacun de ce qu’il voit, ressent, imagine.
On se fait son propre scénario et après s’il y a échange, la richesse des interprétations peut être extraordinaire.
Continuez ainsi cette convocation au partage et à l’imaginaire !
Et bon vent pour les voyages
Zabinou

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